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9. juin 2020La logistique d’entrepôt se caractérise par une multitude d’indicateurs. Il est donc difficile de garder une vue d’ensemble et de se concentrer sur les bons chiffres. Une erreur au début d’un projet se prolonge jusqu’à la fin, comme un fil rouge, et peut entraîner des coûts supplémentaires considérables. Thomas Lührs montre dans son rapport quels sont vraiment les indicateurs importants.
Par Thomas Lührs
(Hambourg) En consultant les livres spécialisés en logistique, on est presque submergé par les indicateurs à déterminer. La question se pose rapidement : quels indicateurs sont importants ?
L’expérience montre qu’il existe deux approches que les logisticiens peuvent adopter. Soit ils se concentrent, d’un point de vue opérationnel, sur les mauvais indicateurs, soit ils essaient de couvrir l’ensemble du bouquet d’indicateurs.
D’un point de vue opérationnel, les indicateurs doivent être choisis parmi trois groupes : commandes, livraisons et stocks. Il convient de choisir des indicateurs qui s’influencent directement les uns les autres.
De plus, il est important de considérer les indicateurs du point de vue du client. Le client est celui qui dirige l’entreprise avec ses commandes. Il est également crucial pour le client de savoir si l’article qu’il souhaite acheter (en ligne ou en magasin) est disponible, c’est-à-dire livrable.
La capacité de livraison implique également la rapidité de livraison. Un client clique sur acheter dans la boutique en ligne lorsque le délai de livraison est court. L’article doit donc être disponible en stock. L’article doit également être préparé et expédié dans un certain délai, ce qui renvoie à la structure des commandes et à la fréquence de rotation.
Les cinq indicateurs les plus importants
À partir des groupes et exigences mentionnés ci-dessus, cinq indicateurs clés se dégagent :
- Capacité de livraison
- Stock
- Fréquence de rotation
- Structure des commandes
- Fluctuations des commandes

La capacité de livraison et le stock sont les plus importants parmi la multitude d’indicateurs en logistique d’entrepôt.
La capacité de livraison montre avant tout la liquidité matérielle d’une entreprise. Il s’agit de trouver l’équilibre entre le stock disponible et les commandes entrantes, afin de garantir une disponibilité constante.
Le stock comprend dans les entreprises commerciales le stock de marchandises et dans les entreprises de production le stock de matières premières, de produits semi-finis et de produits finis. Pour le stock, il faut également prendre en compte les produits dans la chaîne logistique qui sont déjà en cours de transport. Le stock optimal influence d’une part la disponibilité de livraison et d’autre part les coûts. Il est donc essentiel d’utiliser les outils appropriés des systèmes ERP pour éviter de se retrouver en conflit.
Avec la fréquence de rotation, on obtient des informations sur la fréquence à laquelle le stock est renouvelé ou vendu sur une période donnée. Plus la rotation est fréquente, plus l’utilisation du capital pour l’acquisition des stocks est efficace.
La structure des commandes révèle la description des commandes. Celle-ci est déterminée par des données telles que le nombre de positions et le poids, et influence le type de préparation des commandes.
La structure des commandes comprend des indicateurs mesurables tels que le nombre de commandes, le nombre de positions par commande, le nombre d’articles par position ainsi que les commandes urgentes et normales. La structure des commandes détermine également le rythme de la logistique globale et découle du comportement de commande. Cela détermine également les quantités dans lesquelles les commandes doivent entrer et sortir.
Les conséquences d’un mauvais choix d’indicateurs
Quels seraient donc les mauvais indicateurs, comme mentionné ci-dessus ? Ce sont par exemple des indicateurs qui traitent de la valeur des stocks, des coûts de stockage ou des valeurs des articles. D’un point de vue de contrôle, c’est certainement un indicateur intéressant et important, mais d’un point de vue opérationnel axé sur le client, il n’a pas d’importance. Qui organise son entrepôt uniquement en fonction des coûts et des valeurs risque de ne pas être en mesure de livrer et de perdre des clients.
D’autres indicateurs, tels que la précision de livraison (Perfect Order Rate), le nombre d’envois, les stocks fictifs ou la surstockage, sont soit inclus dans les indicateurs mentionnés ci-dessus, soit peuvent être relativement facilement dérivés de ceux-ci et utilisés pour des considérations plus détaillées ultérieurement.
Il est important qu’une entreprise détermine des indicateurs et les utilise pour les opérations quotidiennes. Pour ne pas se disperser et ne plus voir la forêt pour les arbres, il est conseillé de se concentrer d’abord sur un petit nombre d’indicateurs. Cette liste peut certainement être élargie pour obtenir un peu plus de profondeur de détail. Les indicateurs mentionnés ci-dessus donnent au moins une orientation pour un regard ciblé et orienté vers le client sur l’entrepôt et les processus.
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Thomas Lührs est actif dans la logistique en tant que chef de projet et responsable de projet depuis 23 ans et a développé des compétences clés dans le domaine de l’intralogistique grâce à son activité. Avec la plateforme Internet www.how-logistics.de il a transféré le conseil classique sur site dans le domaine en ligne. |






