L’Association suisse SWISS SUPPLY commence ses activités
29. mars 2021Panattoni réalise le City Dock sur un site chimique à Hanovre
29. mars 2021La société Acito Logistics GmbH fait preuve de flexibilité pour ses clients, le fabricant de masques médicaux, A+M à Schopfheim. Lorsqu’un transport de la Chine vers l’Europe doit être rapide tout en restant abordable, la nouvelle route de la soie offre une alternative. Elle est plus rapide que le transport maritime conventionnel (même sans embouteillage au canal de Suez) et beaucoup moins coûteuse qu’un transport par fret aérien.
(Schopfheim/Efringen-Kirchen) À Hangzhou, la capitale de la province chinoise du Zhejiang, qui forme l’extrémité sud de l’ancien canal impérial commençant à Pékin, le soleil se lève. Le conducteur d’une entreprise de transport chinoise est en route avec son camion dans cette ville de 10,3 millions d’habitants pour charger une machine destinée à un constructeur de machines qui fabrique des masques (notamment des masques FFP 2) pour l’entreprise A+M de Schopfheim. La machine est d’une nécessité urgente à Schopfheim.
Un défi en raison de Corona et du Nouvel An chinois
Le conducteur a été mandaté par Sarah Saller, responsable d’équipe chez Acito Logistics à Weiler. Elle organise et coordonne l’ensemble de la chaîne de transport. En période de Corona, avec un volume de transport extrêmement élevé et, enfin, le Nouvel An chinois, cela représente un défi particulier. Le matin tôt, les quatre caisses pesant environ 2000 kg sont chargées et sont routées vers un conteneur collectif à Hambourg. Après le dédouanement à l’exportation en Chine, le conteneur roule par train sur la nouvelle route de la soie. Via le Kazakhstan, la Russie et la Pologne, il arrive à Hambourg après 19 jours. Après l’achèvement du dédouanement allemand à Hambourg, les caisses arrivent à Schopfheim à 7 heures du matin un samedi, à l’aide d’un véhicule affrété spécialement, en raison de l’urgence, et sont remises à A+M.
Économie de temps via la route de la soie = 20 jours
Un voyage en bateau aurait duré 40 jours. L’expédition par fret aérien aurait coûté plusieurs fois plus cher. La production commence immédiatement après l’installation des machines et toutes les parties prenantes peuvent respirer en toute sécurité. Sous le slogan « penser global, agir local », c’est un excellent exemple de collaboration locale entre deux jeunes entreprises de taille moyenne de la région sur une base mondiale. La compétence en matière de masques rencontre la compétence en logistique.
Photo : © Acito – Stefan Kurz / Légende de l’image : À gauche : le directeur général Michael Hitz (A+M) et le responsable des comptes clés Stefan Kurz (Acito) lors de la mise en service de la machine.
