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31. mai 2021GfK a de nouveau étudié en Suisse comment la pandémie a modifié les habitudes de consommation de la population. Les nouveaux besoins qui ont émergé avec la pandémie continuent d’influencer les habitudes de consommation, mais certains phénomènes ralentissent déjà. La population suisse souhaite à nouveau plus d’expériences, mais ne veut pas renoncer à certains aspects simplificateurs et apaisants du confinement, tels que la livraison à domicile et le shopping en ligne, même à l’avenir.
(Rotkreuz) Depuis avril 2020, GfK Switzerland interroge continuellement les consommateurs, âgés de 16 à 74 ans, sur leurs plus grandes préoccupations, comme c’est le cas maintenant dans la 7e vague, en mai. Actuellement, GfK observe un retour de thèmes qui avaient déjà une grande pertinence avant la pandémie - le changement climatique et la pollution de l’environnement sont à nouveau plus centraux que la pandémie.
Surtout parmi la population de plus de 60 ans, le thème de la pandémie reste cependant en tête de liste des plus grandes préoccupations.
Conséquences économiques de la pandémie
La grande majorité des Suisses de plus de 30 ans est désormais un peu plus rassurée quant aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus. Ils voient leur situation professionnelle de manière plus optimiste qu’au cours des derniers mois, mais environ un cinquième s’inquiète encore d’une détérioration de sa situation professionnelle (par exemple, sous la forme d’un licenciement). Surtout les jeunes de moins de 29 ans s’inquiètent encore de leur avenir financier.
La commodité reste, l’expérience physique redevient plus importante
Par rapport au premier confinement, la vie des consommateurs n’a plus beaucoup changé, tandis que par rapport à la période précédant la pandémie, elle a changé. Des thèmes comme « simplification » restent durablement importants. Cependant, chez les consommateurs, le désir d’expériences revient lentement - cela entraîne des dynamiques dans les deux sens. Dans le domaine de la simplification ou de la commodité, on constate qu’environ deux tiers des consommateurs interrogés déclarent avoir fait des achats en ligne au cours de la dernière semaine. Un tiers de tous les répondants souhaite utiliser la livraison à domicile de manière encore plus intensive à l’avenir, ici des dynamiques durables semblent se manifester, qui continueront à mettre à l’épreuve le commerce et la logistique.
Les fournisseurs de médias numériques à la demande comme Netflix, Spotify, etc. ont également pu tirer de grands bénéfices de la pandémie et renforcer leur position. Ici aussi, un besoin d’individualité et d’expériences sur mesure se manifeste, qui a été encore accéléré par la pandémie.
Michel Rahm, expert en intelligence des consommateurs, observe : « Il est également intéressant de noter l’autre côté, l’expérience physique redevient également plus importante : nous constatons que les consommateurs disent de moins en moins vouloir aller moins souvent dans le commerce de détail. Alors que cette proportion était récemment d’environ un tiers, elle n’est désormais plus que d’environ un consommateur sur quatre - les répondants veulent à nouveau sortir, veulent à nouveau participer à la vie. »
Signes positifs pour l’été à venir
Les consommateurs sont généralement relativement confiants - ou aspirent à un changement de décor et planifient déjà leurs vacances pour l’été.
Seulement un cinquième exclut actuellement catégoriquement des vacances, environ 80 % ont déjà quelque chose de prévu ou envisagent encore cela. Il est frappant de constater que la distance de la destination de vacances devrait à nouveau s’agrandir.
36 % des répondants restent en Suisse, mais environ autant prévoient des vacances à l’étranger. Il est frappant de constater que plus de la moitié des voyageurs à l’étranger prévoient de partir en vacances en voiture ou en train. Seul un répondant sur dix souhaite prendre l’avion pour des vacances intra-européennes, et seulement un répondant sur vingt peut se réjouir de vacances outre-mer.
Préparation à la vaccination des répondants
Les conditions pour des vacances à l’étranger seraient des assouplissements, qui pourraient être atteints, par exemple, grâce à la vaccination - GfK a interrogé pour la première fois la population suisse sur sa volonté de se faire vacciner lors de la vague de mai.
Plus de 70 % souhaitent se faire vacciner contre le coronavirus. Seuls environ 16 % des répondants déclarent explicitement qu’ils ne se feront pas vacciner.
Plus d’un quart des répondants a déjà reçu une ou deux injections, un tiers a déjà des rendez-vous ou s’est au moins déjà inscrit.






