
Au « Jour de la Logistique », la logistique montre ce qu’elle fait bouger
19. octobre 2021
DHL Express nommé meilleur employeur au monde
19. octobre 2021L’Union européenne a adopté le Green Deal en 2019, qui vise une réduction de 90 % des gaz à effet de serre dans le secteur des transports d’ici 2050. Le groupe Bertschi, avec sa position de leader sur le marché du transport intermodal durable et d’autres projets et initiatives dans le domaine des technologies climatiquement neutres, est bien en avance sur cet objectif.
(Dürrenasch) Le secteur des transports est responsable de 25 % des émissions de gaz à effet de serre en Europe. Dans le transport de marchandises terrestre, 99 % des émissions de CO2 proviennent des camions et seulement 1 % du rail, bien que ce dernier ait une part de marché de 20 %.

Chiffres issus de la publication de la Commission européenne sur le Green Deal dans le secteur des transports (2019)
Le transport intermodal est le transport de marchandises qui combine différents modes de transport (camion, train et bateau) dans la chaîne d’approvisionnement. Grâce à son transfert vers le rail, le groupe Bertschi, une entreprise de logistique chimique opérant à l’échelle mondiale, réduit les émissions de CO2 générées par le transport de 300 000 tonnes par an. Cela correspond aux émissions totales d’une ville de 70 000 habitants.
« Bertschi gère déjà aujourd’hui 90 % de tous les transports terrestres européens de manière intermodale, ce qui nous place bien en avance sur le développement visé », déclare Jan Arnet, PDG du groupe Bertschi. « Nos transports intermodaux à travers la Suisse sont déjà aujourd’hui sans émissions, car les trains qui traversent la Suisse fonctionnent exclusivement à l’électricité provenant de sources non fossiles (hydroélectrique, solaire, éolienne et nucléaire) », ajoute-t-il.

Chiffres de l’UE issus du septième rapport de suivi de la Commission européenne sur l’évolution du marché ferroviaire (2021)
Investissements significatifs dans le transport intermodal
Avec les nouvelles mesures de soutien de l’UE pour le transfert de la route vers le transport intermodal, de plus en plus de clients recherchent des alternatives logistiques respectueuses de l’environnement. « Grâce à la position de leader de Bertschi dans le transport intermodal en Europe, des opportunités intéressantes s’offrent à nous. Cependant, pour en tirer parti, d’importants investissements sont nécessaires », déclare Hans-Jörg Bertschi, président exécutif du groupe Bertschi.
Bertschi prévoit d’élargir son réseau de terminaux pour le transport intermodal, avec l’extension des terminaux KV à Rotterdam Botlek et Duisbourg mise en œuvre cette année, et d’autres investissements dans les États du Benelux prévus pour 2022. De plus, Bertschi mise de plus en plus sur des transports ferroviaires respectueux de l’environnement dans le monde entier, notamment dans le commerce avec la Chine via la route de la soie, en Russie et aux États-Unis.
L’entreprise optimise également son infrastructure interne : un exemple significatif est l’installation de nettoyage des réservoirs à Birrfeld, en Suisse, où Bertschi a pu réduire la consommation d’énergie de chauffage et les émissions de CO2 de deux tiers grâce à des investissements dans des optimisations et la récupération de chaleur.
Les camions à hydrogène permettent des chaînes de transport intermodales climatiquement neutres
Le prochain objectif climatique de l’entreprise est des chaînes de transport porte-à-porte avec zéro émission de CO2, y compris le transport intermodal en amont et en aval sur la route. Bertschi mise sur la technologie de l’hydrogène avec des piles à hydrogène : l’hydrogène vert (H2) produit à partir d’énergies renouvelables permet de faire fonctionner des camions avec zéro émission de CO2. L’entreprise se prépare à la livraison des premières tracteurs à hydrogène de 40/44 tonnes dans environ trois ans pour un projet pilote en Suisse.
Après un démarrage pilote réussi, une station de ravitaillement en hydrogène sera installée, entre autres, au terminal de Birrfeld (Suisse). L’hydrogène sera produit par l’énergie solaire et l’électricité provenant de l’hydroélectricité pendant les périodes de surplus. L’électricité excédentaire ne peut pas être stockée et doit autrement être « anéantie ». Cependant, l’énergie de cette électricité peut être stockée sous forme d’hydrogène et reconvertie en électricité dans la pile à hydrogène du camion pour propulser le véhicule.
« Les premières chaînes de transport climatiquement neutres made by Bertschi pourraient donc devenir réalité dans un avenir proche », prédit fièrement Jan Arnet. « Pour les clients orientés vers les consommateurs, la logistique climatiquement neutre représente déjà une valeur ajoutée. Et même les clients de l’industrie chimique misent de plus en plus sur des objectifs climatiques pour la logistique. »
Zéro émission signifie anticiper l’avenir
Les étapes décrites ci-dessus montrent clairement que le groupe Bertschi se prépare en tant qu’entreprise à des développements découlant du changement climatique.
Hans-Jörg Bertschi souligne que la rapidité de ce développement dépend fortement des conditions-cadres que la politique mettra en place dans les années à venir : « Nous ne allons pas attendre la politique, mais commencer dès maintenant à anticiper l’avenir. Nous croyons que cela nous permettra non seulement de faire quelque chose de bien pour le climat et l’environnement, mais aussi d’augmenter les chances de succès à long terme de l’entreprise dans des marchés en évolution rapide. »
Graphiques/Photo : © Bertschi





