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29. janvier 2022Malgré la situation économique difficile, l’opérateur combiné Hupac a augmenté le volume de trafic en 2021 de 10,7 % pour atteindre environ 1,1 million d’envois routiers. Les facteurs clés de succès pour le transfert continu du transport routier vers le rail sont une capacité suffisante dans le réseau, une grande fiabilité du trafic et des coûts énergétiques et ferroviaires viables. Pour la période stratégique 2021-2026, Hupac adopte un ambitieux programme d’investissement dans le matériel roulant, les terminaux de transbordement et les technologies de l’information.
(Chiasso) L’année dernière, le groupe Hupac a transporté 1.123.562 envois routiers, soit 2.118.000 EVP dans le transport combiné route/rail et dans le transport maritime de l’arrière-pays. Par rapport à l’année précédente, environ 100.000 camions supplémentaires ont pu être transférés, ce qui représente une croissance de 10,7 %. « Les objectifs climatiques sont atteignables », déclare Michail Stahlhut, PDG du groupe Hupac. « Comparé au transport routier pur, nous avons économisé 1,5 million de tonnes de CO2 pour l’environnement et réduit la consommation d’énergie de 17 milliards de mégajoules - tout en allégeant les routes du transport de 21 millions de tonnes de marchandises. Nous contribuons par un service fiable et une gestion efficace et respectueuse de l’environnement du réseau. » La certification de la performance environnementale est accessible en ligne pour les clients d’Hupac Intermodal.
Le transport combiné se révèle efficace en période de crise du Corona
Tous les segments de transport ont contribué de manière comparable à l’évolution positive de 2021. Le transport transalpin a augmenté de 11,8 %, ce qui est principalement dû à l’utilisation réussie du corridor de 4 mètres via le Gothard. Dans le transport non transalpin (+10,4 %), les segments de l’Europe du Sud-Est et du Sud-Ouest ont connu un développement particulièrement dynamique. Dans le transport maritime de conteneurs, la société ERS Railways, qui fait partie du groupe Hupac, a récupéré les pertes de trafic dues à la pandémie de l’année précédente et a généré, malgré les volatilités persistantes, une croissance des volumes satisfaisante. Stahlhut : « Les mesures de soutien dans différents pays ont contribué à ce que nous puissions maintenir notre réseau pendant la pandémie et ainsi garantir l’approvisionnement. »
Plus de transfert grâce à une qualité stable
L’évolution positive du trafic n’est pas seulement due à la reprise économique de l’année dernière, mais aussi à l’intérêt croissant de la logistique pour des solutions de transport ferroviaires compétitives et respectueuses du climat. « Avec des performances fiables, nous pouvons répondre aux attentes de l’industrie et transférer d’autres volumes significatifs vers le rail », déclare Michail Stahlhut. « La condition préalable à cela est une qualité stable. Cela nécessite aujourd’hui et dans les années et décennies à venir une meilleure gestion des travaux de construction, en particulier sur le corridor Rhin-Alpes. Les perturbations et les inefficacités comme celles du second semestre 2021 ne doivent plus se reproduire. »
Les mots-clés pour une amélioration durable de la qualité sont l’organisation de réinitialisations le week-end pour stabiliser la situation du trafic, le renforcement de la coordination des chantiers entre les différents opérateurs d’infrastructure et une gestion du trafic efficace avec une réduction sensible des temps d’arrêt.
Un élément central pour les années à venir est l’établissement de contournements internationaux, comme par exemple le renforcement d’une alternative sur la rive gauche du Rhin entre Karlsruhe et Bâle. « Avec des moyens relativement modestes, une capacité supplémentaire peut être créée à court terme, dont nous avons besoin pour une gestion fiable du trafic sur les voies d’accès aux tunnels de base suisses », explique Hans-Jörg Bertschi, président du conseil d’administration de Hupac AG. « L’extension de l’axe nord-sud sur la rive gauche est une condition importante pour une pleine utilisation de la NEAT et pour le transfert continu du transport de marchandises transalpin. »
La crise énergétique menace le transport ferroviaire respectueux de l’environnement
Un autre défi pour le transport combiné est l’explosion actuelle des coûts énergétiques. Dans plusieurs pays européens, les coûts de l’électricité ferroviaire ont doublé, voire triplé. La conséquence en est des augmentations de prix qui ne peuvent pas être compensées et qui pèsent sensiblement sur la compétitivité du transport combiné. « Les coûts énergétiques dans le transport ferroviaire de marchandises devraient être évalués d’un point de vue économique », exige Michail Stahlhut. « Nous ne réussirons la transition écologique qu’avec des prix compétitifs. Un soutien aux coûts de transmission d’électricité - c’est-à-dire la composante de prix pour les installations ferroviaires, les lignes aériennes, etc. - atténuerait la situation actuelle et enverrait un signal important au marché. »
Hupac adopte la stratégie 2021-2026
Pour les années à venir, Hupac s’attend à un intérêt significatif pour le transport combiné comme contribution à l’atteinte de l’objectif climatique de zéro émission nette. « Avec notre stratégie 2021-2026, nous posons les bases d’une croissance qui répond aux attentes du Green Deal », déclare Hans-Jörg Bertschi. « Avec une croissance annuelle des volumes de 7 %, nous visons un volume de 1,5 million d’envois routiers d’ici 2026. » Dans les années à venir, Hupac renforcera son offre sur le marché clé du transport transalpin à travers la Suisse et s’engagera pour des améliorations de productivité afin de compenser la réduction des subventions. D’autres priorités de développement sont le sud de l’Italie, l’Espagne, l’Europe de l’Est et du Sud-Est. Le programme d’investissement pour les cinq prochaines années prévoit 300 millions de CHF pour les terminaux, le matériel roulant et les systèmes informatiques.
Photo : © Hupac






