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19. mars 2024mh2-experts met en garde contre la sous-estimation de la loi européenne sur la chaîne d’approvisionnement
Bien que la loi européenne sur la chaîne d’approvisionnement doive finalement être mise en œuvre sous une forme légèrement atténuée, les petites et moyennes entreprises doivent rester vigilantes, avertit Mathias Hess de mh2-experts. D’une part, le sujet reste très présent à l’agenda européen, d’autre part, les préoccupations concernant trop de nouvelle bureaucratie et des risques de responsabilité n’ont généralement pas conduit à l’abandon des exigences réglementaires dans le passé.
(Burghausen) « Cela touchera également les plus petites entreprises dans la chaîne d’approvisionnement », déclare Mathias Hess, PDG de mh2-experts et expert en gestion informatique ainsi qu’en mise en œuvre de la loi sur le devoir de diligence en matière de chaîne d’approvisionnement dans les petites et moyennes entreprises. Selon les majorités au nouveau Parlement européen, des durcissements pourraient même être à craindre. Quoi qu’il en soit, les objectifs associés à la loi européenne sur la chaîne d’approvisionnement resteront dans le discours politique et seront finalement traduits en règles et exigences supplémentaires. La loi allemande sur le devoir de diligence en matière de chaîne d’approvisionnement (LkSG) déjà en vigueur exige déjà beaucoup des entreprises.
« Même si le grand danger semble d’abord avoir épargné les entreprises, celles-ci ne devraient pas passer en mode détente », avertit Hess. Au contraire, il faut rechercher des solutions techniques simples pour organiser systématiquement ses chaînes d’approvisionnement, respecter les normes sociales et environnementales et maîtriser les obligations de documentation complexes.
Répondre efficacement, à moindre coût et simplement aux exigences
« La tâche des entreprises sera désormais de répondre aux exigences de manière aussi efficace, économique et simple que possible, tout en étant juridiquement sécurisée et en assumant pleinement leurs responsabilités. Cela nécessite la combinaison idéale de savoir-faire informatique, d’achats, de gestion de projet et de compétences en mise en œuvre stratégique et systémique. L’accent doit être mis sur une efficacité maximale des coûts et la simplicité d’utilisation des logiciels, tout en respectant les normes juridiques et les plus hauts standards de sécurité technique », explique Mathias Hess.
Il faut rechercher une mise en œuvre maximale et efficace des exigences individuelles – de l’évaluation des risques à la mise en place d’un service de plaintes accessible et multilingue, en passant par la documentation complète et le reporting annuel, y compris un suivi permanent. « L’objectif des entreprises doit être d’implémenter une solution aussi simple, économique et sécurisée que possible, ainsi que d’automatiser autant que possible les processus découlant de la LkSG et des réglementations européennes. De nombreuses entreprises devront externaliser cette tâche. Les exigences sont trop complexes et les départements pour l’informatique, le droit, la conformité ou la durabilité sont trop petits dans la plupart des entreprises, s’ils existent même », déclare Hess.
Désigner un responsable des droits de l’homme
En plus de tous les responsables et délégués qu’une entreprise doit déjà avoir aujourd’hui, désigner un responsable des droits de l’homme qui pourra assumer la responsabilité des chaînes d’approvisionnement complexes ne sera pas une tâche simple. La solution réside dans des logiciels et des partenaires externes qui se considèrent comme un centre de services LkSG. Les exigences de la LkSG et des réglementations suivantes ne peuvent être mises en œuvre avec succès que de manière logicielle, automatisée et standardisée. « Ce n’est que de cette manière que les PME pourront y faire face et que la transparence requise pourra être garantie, tout en assumant effectivement la responsabilité des entreprises », est convaincu Hess.
« Le sujet des chaînes d’approvisionnement est finalement un sujet informatique. Il s’agit de données et d’informations, de leur évaluation et de leur documentation, ainsi que d’une évaluation des risques », explique Hess. Ce sujet doit être résolu techniquement.
Les logiciels et les services devraient fusionner
« Les logiciels et les services devraient et vont fusionner. De bons outils comprennent déjà aujourd’hui une gestion des risques (réalisation de l’analyse des risques, initiation, suivi et clôture des mesures préventives et correctives), une gestion des plaintes (enregistrement, traitement, suivi et clôture des plaintes) ainsi qu’un reporting (élaboration du rapport BAFA et du rapport pour la direction). Certaines entreprises, qui se spécialisent principalement dans des solutions techniques et des logiciels, assumeront également le rôle de responsable des droits de l’homme et documenteront ses activités dans le logiciel », sait Hess grâce à sa pratique chez mh2-experts.
Photo : © mh2-experts






