LA GAUCHE veut un conglomérat de mobilité Deutsche Bahn-Lufthansa

Le parti LA GAUCHE souhaite, compte tenu des milliards d’aides, fusionner Deutsche Bahn et Lufthansa en un grand conglomérat de mobilité. Dans les domaines du transport de passagers et de la logistique, les deux grandes entreprises deviendraient des géants.

(Berlin) Face aux milliards d’aides pour Deutsche Bahn et Lufthansa, Bernd Riexinger, président du parti LA GAUCHE, déclare :

« Les milliards d’aides pour Deutsche Bahn et Lufthansa offrent une occasion unique d’organiser une transition fluide des vols court-courriers vers des trains à grande vitesse sans réduction d’effectifs au sein d’un même conglomérat : en reliant les deux entreprises en un conglomérat public de mobilité.

Nous ne devons pas voir les aides financières pour les entreprises de transport en difficulté uniquement comme une conservation des anciennes structures. Nous devons avoir le courage de penser à l’avenir. Il était déjà clair avant la pandémie que nous avions besoin d’une réduction, surtout pour les vols, et d’une expansion du transport ferroviaire. C’est une tâche incontournable en matière de politique des transports dans le contexte du changement climatique. Les aides actuelles liées à la pandémie apportent le contraire :

On réduit un moyen de transport que l’on veut clairement soutenir politiquement et on favorise sa concurrence directe non écologique. C’est un non-sens en matière de politique des transports. D’un autre côté, la nécessaire transformation ne doit pas se faire au détriment des employés.

Nous pouvons réussir une transition douce des vols court-courriers vers des trains à grande vitesse si nous organisons les deux secteurs d’activité au sein d’une même entreprise. Avec les sommes qui sont actuellement investies dans ces deux entreprises, dont l’une est déjà entièrement détenue par l’État, cela est tout à fait possible.

En revanche, si la valeur boursière double de Lufthansa est investie dans une participation pratiquement sans voix au chapitre, tandis que la Bahn doit acheter son soutien par des réductions d’effectifs, il semble qu’il manque ici la volonté de s’attaquer réellement aux tâches. Nous perdons une chance historique. Je souhaite du gouvernement fédéral plus de courage en matière de politique climatique.

La Bahn est déjà, par l’intermédiaire de sa filiale DB Schenker, l’un des grands prestataires de services de fret aérien, il est tout à fait possible que d’autres potentiels de synergie puissent être exploités ici.

Photo : Adobe Stock / jim

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